Philippe Vandenberg est né en 1952 à Gand et est décédé en 2009 à Bruxelles, en Belgique.
La trajectoire artistique de Vandenberg se nourrit de la transgression des paradigmes artistiques. Son œuvre défie toute catégorisation facile, oscillant sans heurt entre les domaines de l'abstraction et de la figuration, entre le viscéral et le cérébral. Grâce à une exploration artistique intrépide, Vandenberg s'empare habilement du champ personnel et du politique.
"La peinture est d'abord un acte d'affirmation : je peins donc j'existe.
C'est une forme de communication.
Puis la peinture devient un acte de conjuration (l'horreur), un acte de désir (l'amour)..."
Philippe Vandenberg, Mars 1995, Amsterdam
La myriade de références historiques, philosophiques et littéraires dans les dessins et les peintures de Vandenberg dépasse la simple citation ; en entrant dans ses créations, ces références acquièrent une nouvelle actualité. Sa passion pour le langage reflète sa fascination pour les complexités de la condition humaine - toutes deux sont stratifiées, imprégnées de signification et capables de susciter des dialogues profonds.
Vandenberg s'est éteint en 2009, laissant derrière lui une œuvre énigmatique. À travers son art, Vandenberg nous encourage à faire face à notre totalité - lumière et ombre.
Depuis sa mort, de nombreuses expositions lui ont été consacrées dans des institutions telles que De Pont à Tilburg en 2012, La Maison Rouge à Paris en 2014, Drawing Room à Londres en 2016, la Kunsthalle à Hambourg en 2018. En 2020-2021, BOZAR a présenté une grande exposition de ses œuvres sur papier réalisées dans son atelier à Molenbeek, où il a travaillé pendant les dernières années de sa vie.