Formé à l'Académie de Design d'Eindhoven (Pays-Bas) Leo ORTA tisse des liens entre les frontières visuelles de l'art et du design. À travers une variété de média, tel que la sculpture, l'installation, la peinture ou encore la performance, son travail questionne la nature existentielle de l'être humain et examine les liens sociaux et émotionnels que ceux-ci créent au sein de leurs communautés et environnements.
« Je puise mon inspiration dans des directions différentes. En psychanalyse, où j'apprends et cherche à établir des liens dans le subconscient et l'imaginaire et à exprimer des sentiments dans les œuvres. J'aime me référer aux métaphores d'Henry Moore ou aux expressions émotionnelles de Niki de Saint Phalle pour citer de grands noms. Et plus récemment je regarde le travail de David Altmejd pour son rapport intuitif à la forme et ses changements d'état, provoqués par les matériaux... ou encore Phyllida Barlow qui utilise des matériaux facilement disponibles, les mettant souvent au rebut ou les recyclant pour de nouveaux projets. Ensuite, j'ai toujours été fasciné par l'industrie, ses usines. J'y cherche la compréhension des cycles de production, de la création aux utilisations finales. Comment pouvons-nous faire évoluer les choses jusqu'à mettre en œuvre une nouvelle pensée, recycler au lieu de jeter, réutiliser au lieu de détruire, etc.. Enfin et surtout, à propos de la nature, son esthétique organique, la beauté de la biodiversité mais aussi la rapidité et la gravité de sa disparition… (...) ».