Unseen Versailles Au cours de son mandat d'éditrice chez Doubleday, Jacqueline Onassis a chargé Deborah Turbeville de photographier le château de Versailles et son labyrinthe de chambres cachées et d'antichambres,...
Au cours de son mandat d'éditrice chez Doubleday, Jacqueline Onassis a chargé Deborah Turbeville de photographier le château de Versailles et son labyrinthe de chambres cachées et d'antichambres, aboutissant au livre de 1981 Unseen Versailles. Turbeville a passé un hiver à Versailles, arpentant les zones interdites aux touristes et photographiant les pièces vides, les meubles baroques recouverts de draps, les statues brisées et les rideaux alourdis de poussière. Voulant souligner la grandeur décrépie, Turbeville tenta de faire venir une machine à toiles d'araignées et des feuilles mortes, mais fut bloqué par le conservateur du domaine ; grâce à Onassis, elle obtint finalement l'autorisation de faire venir des mannequins, qu'elle habilla de costumes d'époque. Avec un essai introductif de Louis Auchincloss, Unseen Versailles a remporté l'American Book Award in Photography en 1982 et a fermement établi Turbeville comme une artiste indépendante du monde figé de la photographie de mode.
Unseen Versailles
During her tenure as an editor at Doubleday, Jacqueline Onassis commissioned Deborah Turbeville to photograph the Palace of Versailles and its labyrinth of hidden chambers and antechambers, culminating in the 1981 book Unseen Versailles. Turbeville spent a winter in Versailles, wandering the areas kept off-limits from tourists and photographing barren rooms, baroque furniture covered with sheets, broken statues, and curtains thick with dust. Wanting to emphasize the crumbling grandeur, Turbeville attempted to bring in a cobweb machine and dead leaves, but was blocked by the curator of the estate; thanks to Onassis, she was eventually given permission to bring in models, whom she outfitted in period costumes. With an introductory essay by Louis Auchincloss, Unseen Versailles won the American Book Award in Photography in 1982, and firmly established Turbeville as an artist not bound by the constraining world of fashion photography.