Inspirée par la littérature (Métamorphoses d’Ovide), par le cinéma ou par la radio, Hélène Delprat développe à travers une pratique quotidienne et en utilisant à la fois le dessin, la peinture, la photographie, les archives ou la vidéo, une œuvre pleine d’autodérision, une sorte de livre d’heures à la fois noir et sensible où fiction et documentaire se côtoient. Elle aime l’idée d’une mort drôle, monstrueuse, outrancière, mélancolique... Ses interviews réelles ou fictives, ses dessins radiophoniques et sa collection d’articles complètent ce genre d’inventaire d’un monde à la fois fortuit et volontaire. Son travail explore également les questions de l’enregistrement, de la mémoire, de l’identité et du voyage.