Hélène Delprat FR, 1957
She was young and pretty, 2011-2017
Pigments, acrylique et paillettes sur toile
Pigments, acrylics and glitter on canvas
Pigments, acrylics and glitter on canvas
200 x 180 cm
78 3/4 x 70 7/8 inches
78 3/4 x 70 7/8 inches
HD0065bis
Le titre est inspiré d’une caricature anglaise trouvée sur le site de la new york public library dont c’était le titre aussi . On y voyait je crois une sorte...
Le titre est inspiré d’une caricature anglaise trouvée sur le site de la new york public library dont c’était le titre aussi . On y voyait je crois une sorte de jeune élégante en vêtements des siècles passés (robe à crinoline, chapeau, canne et autre accessoires féminins).
La jeune femme est en fait un squelette dont on ne voit que le crâne et le tableau est une allégorie.
On pense aussi à la Jeune fille et la mort , à la danse macabre, au Dit des trois vifs et des trois morts, à la fontaine de Jouvence.
Ce thème a un passé à multiples facettes. Il prend racine dans de très vieilles traditions mythologiques: chez les anciens Grecs, le rapt de Perséphone (Proserpine chez les Romains) par Hadès (Pluton), dieu des Enfers, est une claire préfiguration de cette collision entre Éros et Thanatos. La jeune déesse cueillait des fleurs en compagnie de nymphes insouciantes lorsqu'elle aperçut un joli narcisse et le cueillit. À ce moment, la terre s'entrouvrit; Hadès sortit des abysses et enleva Perséphone.
C'est cette ancienne vision qui sera mise en forme à la fin du 15e siècle pour devenir le thème de la jeune fille et la Mort. Celui-ci connaîtra son point culminant chez les artistes allemands de la Renaissance. Dans presque toutes les danses macabres, déjà, figurait une rencontre de la Mort avec une ravissante pucelle; on trouvait aussi une jeune femme dans le thème des trois âges et la Mort.
On n'oublie pas la morale: on rappelle toujours le caractère éphémère de la vie, de la fière beauté de la femme. Son corps, son visage, sa chevelure, sa poitrine deviendront un jour pâture pour les vers.
La jeune femme est en fait un squelette dont on ne voit que le crâne et le tableau est une allégorie.
On pense aussi à la Jeune fille et la mort , à la danse macabre, au Dit des trois vifs et des trois morts, à la fontaine de Jouvence.
Ce thème a un passé à multiples facettes. Il prend racine dans de très vieilles traditions mythologiques: chez les anciens Grecs, le rapt de Perséphone (Proserpine chez les Romains) par Hadès (Pluton), dieu des Enfers, est une claire préfiguration de cette collision entre Éros et Thanatos. La jeune déesse cueillait des fleurs en compagnie de nymphes insouciantes lorsqu'elle aperçut un joli narcisse et le cueillit. À ce moment, la terre s'entrouvrit; Hadès sortit des abysses et enleva Perséphone.
C'est cette ancienne vision qui sera mise en forme à la fin du 15e siècle pour devenir le thème de la jeune fille et la Mort. Celui-ci connaîtra son point culminant chez les artistes allemands de la Renaissance. Dans presque toutes les danses macabres, déjà, figurait une rencontre de la Mort avec une ravissante pucelle; on trouvait aussi une jeune femme dans le thème des trois âges et la Mort.
On n'oublie pas la morale: on rappelle toujours le caractère éphémère de la vie, de la fière beauté de la femme. Son corps, son visage, sa chevelure, sa poitrine deviendront un jour pâture pour les vers.