Stéphane Couturier FR, 1957
Chant de l'Apocalypse n°1, 2022
Tapisserie
Tapestry
Technique Mixte: Faite sur métier de basse lisse avec lirette, laine, coton, chanvre, lin, acrylique, ficelles, filets d'oignons et d'agrumes, fil à coudre, fil nylon, paillettes, etc.
Tapestry
Technique Mixte: Faite sur métier de basse lisse avec lirette, laine, coton, chanvre, lin, acrylique, ficelles, filets d'oignons et d'agrumes, fil à coudre, fil nylon, paillettes, etc.
205 x 267 cm
80 3/4 x 109 inches
80 3/4 x 109 inches
Edition of 3
SC688
© Stéphane Couturier
Cette tapisserie est un hommage à Jean Lurçat et à sa fascination pour la tenture de l’Apocalypse d’Angers. Stéphane Couturier réalise un ' melting ' photographique de deux chefs d’œuvres...
Cette tapisserie est un hommage à Jean Lurçat et à sa fascination pour la tenture de l’Apocalypse d’Angers. Stéphane Couturier réalise un " melting " photographique de deux chefs d’œuvres de la tapisserie : la tenture de l’Apocalypse du XIVème siècle située dans le Château d’Angers, et les tapisseries du « Chant du Monde » de Jean Lurçat situées également à Angers, d'où le titre " Chant de l'apocalypse".
Stéphane Couturier décrit ainsi son oeuvre :
"L’idée d’associer ces deux ensembles exceptionnels de tapisserie m’intéresse, tant par cette envie de continuer mes recherches sur la combinatoire de deux éléments artistiques que par l’histoire qui lie intimement l’œuvre de Jean Lurçat avec les tapisseries de l’Apocalypse. Car en 1937 lorsque Jean Lurçat découvre les tentures de l’apocalypse à Angers, le choc est tel qu’il décide de renoncer à la peinture pour se consacrer presque exclusivement à l’art de la tapisserie. Il devient ainsi l’un des précurseurs de la tapisserie contemporaine.
Le projet de tapisserie que je propose de créer est l’addition de deux scènes.
L’une provient de la tenture de l’apocalypse, « la cinquième trompette » :
Une étoile tombe du ciel sur la terre. Elle incarne un ange déchu, Abaddôn, auquel Dieu donne une clé pour ouvrir les portes de l’enfer. Les sauterelles qui en jaillissent s’attaquent aux pêcheurs impies. Certaines de ces sauterelles prennent l’aspect de chevaux à tête d’homme.
L’autre provient d’un détail de la « conquête de l’espace » huitième pièce du « Chant du Monde » de Jean Lurçat. L’espace sidéral est traversé par une double arabesque faite de planètes et de comètes, dans une profusion de couleurs et de matières dansantes.
La fusion de l’image médiévale de la lutte du Bien contre le Mal, avec le lyrisme de Lurçat, porteur des grandes menaces et tourments de l’histoire contemporaine, donne naissance à une prolifération articulée de formes, de matières, de couleurs. Cette dynamique combinatoire dynamise le réel enregistré et permet une nouvelle réflexion sur le conflit des forces antagonistes qui agitent le monde troublé d’aujourd’hui."
Stéphane Couturier décrit ainsi son oeuvre :
"L’idée d’associer ces deux ensembles exceptionnels de tapisserie m’intéresse, tant par cette envie de continuer mes recherches sur la combinatoire de deux éléments artistiques que par l’histoire qui lie intimement l’œuvre de Jean Lurçat avec les tapisseries de l’Apocalypse. Car en 1937 lorsque Jean Lurçat découvre les tentures de l’apocalypse à Angers, le choc est tel qu’il décide de renoncer à la peinture pour se consacrer presque exclusivement à l’art de la tapisserie. Il devient ainsi l’un des précurseurs de la tapisserie contemporaine.
Le projet de tapisserie que je propose de créer est l’addition de deux scènes.
L’une provient de la tenture de l’apocalypse, « la cinquième trompette » :
Une étoile tombe du ciel sur la terre. Elle incarne un ange déchu, Abaddôn, auquel Dieu donne une clé pour ouvrir les portes de l’enfer. Les sauterelles qui en jaillissent s’attaquent aux pêcheurs impies. Certaines de ces sauterelles prennent l’aspect de chevaux à tête d’homme.
L’autre provient d’un détail de la « conquête de l’espace » huitième pièce du « Chant du Monde » de Jean Lurçat. L’espace sidéral est traversé par une double arabesque faite de planètes et de comètes, dans une profusion de couleurs et de matières dansantes.
La fusion de l’image médiévale de la lutte du Bien contre le Mal, avec le lyrisme de Lurçat, porteur des grandes menaces et tourments de l’histoire contemporaine, donne naissance à une prolifération articulée de formes, de matières, de couleurs. Cette dynamique combinatoire dynamise le réel enregistré et permet une nouvelle réflexion sur le conflit des forces antagonistes qui agitent le monde troublé d’aujourd’hui."