Au verso sur le papier japonais : signé, daté, titré "Georges NOËL / 1988 / 'SHEHERAZADE', inscriptions "1m,62 x 1m,30 or 64" x 51" / cat.913107/40", tampon "Attention do not varnish" ; sur le châssis : inscriptions "[flèche] et étiquette "André Chenue & Fils, Transports Internationaux, Paris (Paris / New York) n°10
N° d’inventaire succession GN-1988-P913107/40

En 1987, après une période radicalement géométrique, Georges Noël revient à l'écriture libre et automatique. Les titres de ses oeuvres et les motifs qu'il grave dans le support de ses toiles relient son œuvre aux récits des temps mythiques, ici en particulier à l'univers ancestral et mystérieux des Milles et une nuits.

"Le magicien pratique une manipulation du matériel et des outils de la magie parce qu'il adore manipuler les matériaux magiques. Le magicien sait qu'il a un pouvoir... Mais l'élément essentiel chez moi, c'était la manipulation des signes, leur organisation et surtout la représentation de l'énergie qu'ils avaient en tant que se signifiant eux-mêmes (...). Du moment que je pratique une manipulation sur le signe, les ensembles de signes entre eux vont dégager une énergie. Cette énergie m'échappe en partie, mais je la récupère et j'utilise sa force d'inertie, et, en troisième degré, j'extrapole et je trouve un sens dans cette énergie et c'est la magie" (Georges Noël).