Au verso sur la toile : signé, daté et annoté "Georges NOËL / 1958 / certifié par l'artiste le 28 AVRIL 93", inscriptions "0,73 x 0,92 / Ph / AA9 / S / Georges NOËL" ; sur le châssis : titré et inscriptions "'Magma Originel' / Ph" N° d’inventaire succession GN-1958-P012
Arrivé à Paris, Georges Noël découvre la peinture de Jean Dubuffet et les photographies de graffitis de Brassaï. Georges Noël conçoit à la fin des années 1950 une oeuvre proche de l'art informel et de la peinture gestuelle. Il veut restituer dans sa peinture les sensations et les éléments invisibles de la nature par l'automatisme des gestes. Ici, le "magma originel" se déploie dans l'espace d'une toile saturée d'empreintes digitales et de fourmillements de signes. Une peinture aussi physique et organique que mentale.
"Au départ, écrit Emmanuel Guigon, c’est assez simple : tout se résume à apprendre, à questionner un espace composé de fragments, de souvenirs, d’épaisseurs, de temps, de réseaux. Cette peinture est d’abord faite de lignes qui se brisent, basculent, ondulent, se brouillent en bifurcations, en embranchement tortueux, qui viennent se confondre, sans détermination précise. Simplement liées au geste, à l’acte du peintre ».