Technique mixte, collage, deux tirages gélatino-argentiques fixés à l'aide d'épingles à nourrice
Mixed media, collage, two gelatin silver prints affixed with t-pins
26.5 x 48.5 cm (encadré : 36.4 x 57.5 cm)
10 3/8 x 19 1/8 inches (framed : 14 1/8 x 22 1/2 inches)
Maquillage Après des années à travailler pour des magazines de mode comme Harper's Bazaar et Mademoiselle, Deborah Turbeville a créé un magazine de mode fictif, Maquillage. À l’intérieur, ses modèles...
Après des années à travailler pour des magazines de mode comme Harper's Bazaar et Mademoiselle, Deborah Turbeville a créé un magazine de mode fictif, Maquillage. À l’intérieur, ses modèles sont languissants et flous, avec la signature de Turbeville griffonnée sur les pages. Elle a imprimé 1 000 exemplaires et les a publiés à l'exposition « Fashion as Fantasy » de la galerie Rizzoli en 1975, où, outre Maquillage, des planches de son travail ont été présentées aux côtés de créations de couturiers comme Karl Lagerfeld, Valentino et Yves Saint Laurent. La soirée d'ouverture de l'exposition a réuni les célébrités des années 1970, dont Andy Warhol, Paloma Picasso et Diana Vreeland ; Bien qu’elle n’ait pas assisté au vernissage, Jacqueline Onassis s’est ensuite rendue à la galerie et a ainsi découvert le travail de Turbeville, lui proposant par la suite une étroite collaboration. Maquillage a été réimprimé en 1977 par The Paris Review, qui a écrit que Turbeville «dépeint un monde qui, s'il n'a pas chuté, est dans un équilibre précaire».
Maquillage
After years working at glossy publications like Harper’s Bazaar and Mademoiselle, Deborah Turbeville created a fictional fashion magazine, Maquillage. Inside, her models are languid and blurred, with Turbeville’s signature handwriting scrawled across the pages. She printed 1,000 copies and released them at Rizzoli Gallery’s “Fashion as Fantasy” exhibition in 1975, where, in addition to Maquillage, spreads of her work were shown alongside designs by couturiers like Karl Lagerfeld, Valentino, and Yves Saint Laurent. The opening party for the exhibition brought the glitterati of the 1970s, including Andy Warhol, Paloma Picasso, and Diana Vreeland; though she didn’t attend the opening, Jacqueline Onassis later visited the gallery and was thus introduced to Turbeville’s work, starting a domino effect which would lead to the two collaborating closely. Maquillage was reprinted in 1977 by The Paris Review, who wrote that Turbeville “depicts a world that, if not fallen, is precariously poised.”