Thibault Hazelzet effectue autant un travail de peintre (sa première activité) qu’un travail de photographe au sens habituel du terme.
La photographie n’est alors plus considérée comme simple outil de captation du réel, mais comme outil de création, par un système de caches et de calques qu’il peint au sein même de la chambre. Les éléments que l’on voit n’ont existé qu’un temps, sous forme de maquettes et n’ont été assemblés que lors de prises de vue successives sur un même négatif. Le travail se fait donc en plusieurs temps : dans l’atelier, dans l’appareil photographique, puis dans le laboratoire afin d’obtenir un tirage définitif et unique de chaque image.