Carl ANDRE, Korakrit ARUNANONDCHAI, Tauba AUERBACH, MARTIN BARRÉ, Hélène DELPRAT, Liz DESCHENES, Jean DUBUFFET, Matias FALDBAKKEN, Wade GUYTON, Steeve McQUEEN, Kaz OSHIRO, Daniel POMMEREULLE, Sterling RUBY, Cindy SHERMAN, Rudolf STINGEL, Wolfgang TILLMANS, Oscar TUAZON, Franz WEST, Letha WILSON
Collector's Summer : Marche où tu veux, pas de chemin.
Un rendez-vous annuel où un collectionneur dialogue avec la galerie autour d'une sélection d'oeuvres issues de sa collection.
Extrait de l'entretien entre Christophe Gaillard et le collectionneur :
J’adore ma collection parce qu’elle a été rythmée par des achats classiques, notamment Dubuffet. En fin de compte je me permets d’acheter de l’art très contemporain parce que Dubuffet m’a toujours aidé à réguler ma collection. Si je regrette des choses, c’est peut-être le Richter parce que j’ai un peu le marché de l’art dans la tête. Non je n’ai pas beaucoup de regrets. Je l’adore parce que j’ai acheté les choses toujours au-dessus de mes moyens et c’est très important pour les autres de savoir qu’on achète très bien au-dessus de ses moyens. Que l’art coûte cher, qu’il faut se faire mal pour acheter de l’art. Il faut avoir du courage, parce qu’il y a aussi du courage là-dedans. Il faut toujours se faire un peu mal pour acheter quelque chose. C’est lorsque ça nous plaît plus et que l’on ne sait pas comment on va le payer qu’on fait de très bons achats, justement. Pour être très honnête, c’est le fil de ma vie tout ça, pour ne pas avoir de regrets, il faut que je continue.
Pourquoi avoir choisi comme titre “Marche où tu veux, pas de chemin” ?
Parce qu’on ne sait jamais où la vie nous emmène et je crois que pour la collection c’est la même chose. Je crois que quand on achète quelque chose, on l’achète pour une raison et après l’on s’aperçoit que c’était pour une autre raison. De toute façon on ne peut jamais savoir où on va. La vie est pleine de surprises, une collection aussi est pleine de surprises : en tout cas pour qu’elle subsiste, il faut ça. Donc ça correspondait bien à ce que je pense. Et puis le titre vient d’une oeuvre de Dubuffet !