Les remèdes aux plus grandes maladies ne se trouvent pas toujours dans la pharmacie. (…) Il n’y a jamais eu au monde des sorciers ; mais leur pouvoir a toujours existé par rapport à ceux auxquels ils ont eu le talent de se faire croire tels.
Giacomo Casanova, Histoire de ma vie, 1789-1798 (t. I, vol. 1, chap. I).
« Casanova », la nouvelle exposition de Thibault Hazelzet à la Galerie Christophe Gaillard, célèbre le retour de l’été. Placée sous le patronage de Giacomo Casanova, écrivain aux mille masques, tour à tour médecin, soldat, abbé, écrivain public, violoniste, magicien, libertin, joueur, financier, espion, danseur, amant, séducteur, capitaine d’industrie, aventurier…, l’exposition invite à la fête et appelle à retrouver la liberté spontanée, allègre et voluptueuse de l’homme de lettres vénitien.
Peintre, sculpteur, céramiste, photographe, manipulant les matériaux avec alacrité, Thibault Hazelzet renoue cette année avec son premier medium : la peinture. Après avoir présenté des séries de tirages photographiques (Babel, 2007 ; Narcisse, Danaé, 2008 ; La Guerre, L’Orage, 2009 ; Autoportraits, Soldats, 2011) associés plus récemment à de grandes sculptures (La Parabole des aveugles, 2012 ; L’Atelier, Calais, 2014) prenant une magistrale autonomie (Demoiselles et Vagabonds, 2015-2017) et dialoguant avec le dessin et la peinture (comme dans sa dernière exposition Mars et la Méduse, 2017), il présente aujourd’hui un ensemble de peintures et de sculptures de facture nouvelle, donnant ainsi une impulsion remarquable à son travail.
Extrait du communiqué de presse écrit par Armance Léger.
© Thibault Hazelzet, Adagp, Paris, 2020 / © Vidéo: Damien Guicheteau.