Depuis plusieurs années, nous regardons le travail de Rachel de Joode changer d'état. La matière cristallise, gèle, se liquéfie ou s'évapore, elle est en constante évolution. Même s'il naît dans l'atelier, le travail de l'artiste n'y survit pas. Les matériaux sculptés, assemblés de façon éphémère sont pris en photo et donnés à voir sous forme de surfaces imprimées. Cette pratique de la sculpture, ludique voir régressive, tient autant du collage organique ou du patchwork digital que de la greffe de peau.
Extrait du communiqué rédigé par It's our Playground