INTI-PUNKU
par Elise Roche
Commissaire d’exposition : Baptiste Ozenne
Du 15 septembre au 15 octobre 2022
Galerie Strouk
À l’origine, c’est la musique qui régit la vie de Baptiste Ozenne. Au fil du temps et de ses initiations, l’art contemporain entre dans la ronde pour former la danse poétique qui fera résonner son monde. Loin d’être une simple affaire d’acquisition, la vie d’un collectionneur peut devenir, pour citer le poète Arthur Davison Ficke, « l’une des occupations les plus humanistes cherchant à illustrer par l’assemblage de reliques significatives la marche de l’esprit humain dans sa quête de beauté ». Initialement marchand d’art et collectionneur, Baptiste Ozenne se fie à son instinct. De ses voyages et de ses rencontres surgissent des projets qui font sens avec ses valeurs humanistes. Sa première collaboration avec la galerie Strouk remonte à 2016. Cette année, sur l’invitation de la galerie, il officie en tant que commissaire en nous partageant sa vision de l’art par la sélection d’artistes contemporains découverts lors de ses escales.
Littéralement, « Porte du Soleil », Inti-Punku est la porte d’accès la plus importante de la cité inca. À chaque solstice d’été, les rayons du soleil viennent transpercer ses enceintes. Elle est bien sûr aussi le symbole d’un passage, d’un renouvellement de soi, à l’image de la galerie Strouk. L’ouverture de son espace rue du Mail nous annonce sa métamorphose. Puisqu’il est processus, tout passage est à la fois un ici et un là-bas, une séparation et une adhésion. C’est donc impulsée par la volonté de rejoindre le récit du présent que la galerie soutient l’éclosion d’un autre rapport au monde qui dessinera les visions à venir. En franchissant cette étape et en invitant régulièrement un nouveau curateur, Strouk, dans son rôle de passeur, s’apprête à nous conter une histoire sensible et renouvelée de la scène contemporaine.
Littéralement, « Porte du Soleil », Inti-Punku est la porte d’accès la plus importante de la cité inca. À chaque solstice d’été, les rayons du soleil viennent transpercer ses enceintes. Elle est bien sûr aussi le symbole d’un passage, d’un renouvellement de soi, à l’image de la galerie Strouk. L’ouverture de son espace rue du Mail nous annonce sa métamorphose. Puisqu’il est processus, tout passage est à la fois un ici et un là-bas, une séparation et une adhésion. C’est donc impulsée par la volonté de rejoindre le récit du présent que la galerie soutient l’éclosion d’un autre rapport au monde qui dessinera les visions à venir. En franchissant cette étape et en invitant régulièrement un nouveau curateur, Strouk, dans son rôle de passeur, s’apprête à nous conter une histoire sensible et renouvelée de la scène contemporaine.
Septembre 14, 2022