" Son nom est Vivasse
Comme une mauvaise herbe, elle se propage.
C'est une mutante, une "Alien".
Le " polymère arrogant ", des tentacules qui étouffent, qui grimpent et ce n'est qu'une poubelle. "
Depuis 1995, l'artiste travaille avec divers plastiques, qu'elle considère comme un commentaire approprié de notre réalité contemporaine en raison de leur longévité (non désirée). Elle déforme et aliène le plastique préfabriqué à l'aide d'un lance-flammes. Molinero n'est nullement intéressée par une admonestation morale ; elle se complaît plutôt dans un langage monstrueux de formes qui, en termes de volume, de présence et de matériau source, établit toujours une relation entre l'homme (ou plutôt la femme) et la machine. Il n'est donc pas surprenant que l'artiste cite ses films préférés "Terminator", "Alien" et "Mad Max" comme références importantes.
Anita Molinero (née à Floirac, FR, en 1953) vit et travaille à Paris. L'artiste a fait l'objet d'importantes expositions institutionnelles, tant à l'étranger qu'en France : (à venir) "Extrudia", une exposition rétrospective au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris (FR), printemps 2022 ; Le 19, Crac - Centre régional d'art contemporain", Montbéliard (FR), 2019 ; Palais de Tokyo, Paris (FR), 2018 ; Museo Ettore Fico, Turin (IT), 2015 ; Consortium, Dijon (FR) 2014 ; MAMCO Genève (CH), 2012 & 2006 ; FRAC Alsace, Sélestat (FR), 2009. En avril 2015, elle a reçu le prix de la résidence de la Salomon Foundation à New York.
