Note : En 1958 à la demande d'André Breton, Molinier participe au numéro 4 de la revue le surréalisme, même qui contient le résultat d'une enquête sur le strip-tease. Après...
Note : En 1958 à la demande d'André Breton, Molinier participe au numéro 4 de la revue le surréalisme, même qui contient le résultat d'une enquête sur le strip-tease. Après de multiples essais de pose, il envoie finalement un autoportrait en « fille magique » et sa définition du strip-tease : « Dévêtement progressif dont la savante lenteur excite sournoisement les sens ». On a ici deux poses non retenues et la pose finale publiée (jambe gauche tendue). Ces images illustrent à merveille la recherche esthétique et morphologique de Molinier.
Chez lui, l'homme tend à devenir femme, la femme poupée. Et tout le monde finit par se ressembler : Molinier sous son masque rappelle Monique et Monique la Grande Poupée.
- Esprits de Corps, Topographie de l'art, 16 novembre 2012 - 6 janvier 2013, Paris (tirage exposé)
Catalogues
- Variante de la photographie reproduite dans le numéro de la revue Le Surréalisme, même, printemps 1958, p. 58 - Esprits de Corps, Topographie de l'art, Catalogue d'exposition, éditions La Manufacture de l'image, Paris, 2012, p. 24