Pour la première fois les peintures et les portraits de Monique Gies sont présentés dans une exposition à la Galerie Christophe Gaillard de Paris. L’initiative de cet évènement revient à la découverte par sa fille d’une centaine d’œuvres de l’artiste après sa mort.
M.G. rompt brutalement en 1977, à quarante-trois ans, avec une vie de famille confortable pour s’enfermer dans une chambre de bonne à Paris. Cette réclusion choisie pour peindre la prévient d’un établissement psychiatrique. M.G. pressent le pire à venir. M.G. remet violemment en question non tant sa vie familiale qu’elle interroge un drame de nature traumatique étouffé pendant trop longtemps. Un viol subi quand elle était petite par un oncle surnommé tel un présage NonNon. L’oncle avenant se confirme indissoluble.