Stéphane Couturier

A cità, Collection Centre Méditerranéen de la Photographie, Musée de Bastia - Palais des Gouverneurs

Le Centre méditerranéen de la photographie est présent en Corse depuis 1990. Au-delà des expositions que nous présentons, nous créons des espaces de rencontre et de dialogue social en défendant un modèle culturel et artistique accessible, connecté aux réalités contemporaines, dans un monde de plus en plus divisé. Nous défendons la création et l’éveil de l’esprit critique des jeunes en considérant la photographie comme une pédagogie du regard sur la société. Nos actions génèrent du sens et de l’activité économique. La culture n’est pas un coût mais un investissement à long terme.À partir de 2026 et jusqu’en 2027, le ministère de la Culture fêtera les 200 ans de l’invention de la photographie qui répond plus que jamais, de l’analogique au numérique, aux exigences de la création. Le Centre méditerranéen de la photographie, dispose d’un patrimoine constitué d’œuvres d’artistes de styles et d’origines différents, concernant la Corse, la Méditerranée et au-delà.L’intelligence Artificielle représente un véritable phénomène social qui bouleverse notre pratique et transforme notre perception du monde. C’est la raison pour laquelle il est important aujourd’hui de donner accès à l’œuvre originale et de prendre conscience de ses valeurs. C’est donc à partir de cette collection qui regroupe plus de deux mille œuvres à ce jour, que l’exposition « A Cità » est présentée au Museu di Bastia sur le thème de la ville.

 

Le parcours de l’exposition est ponctué de cinq séquences qui mettent en lumière la cité méditerranéenne à travers une sélection de photographies plasticiennes, documentaires et de reportage. Urbs utopia nous invite à pénétrer dans l’atelier éphémère que Georges Rousse a installé dans les villes. Face à face convie notre regard à se poser sur les façades recomposées de Stéphane Couturier. De jour comme de nuit présente la vision instinctive et mystérieuse de Dolorès Marat qui compose son univers onirique à partir de l’éclairage artificiel de la ville confronté au mouvement de la jeunesse photographiée sous une lumière zénithale par Laurent van der Stockt. Habiter la ville inscrit l’humain dans son quotidien intime du dedans / dehors avec les portraits réalisés par Valérie Rouyer, Jean-François Joly et Paulo Nozolino. Enfin, avec les trompe-l’œil sublimés en noir et blanc de Valérie Belin, Esprit baroque nous emmène dans le monde si singulier de Dominique Degli Esposti qui nous manque tant…

 

Marcel Fortini 

 

EN SAVOIR PLUS

Du 20 février au 22 mars 2025